J’avais fait il y a quelques semaines un premier article sur l’essai de fabrication de masques. Je n’avais ensuite plus donné suite car je n’étais pas satisfaite du résultat. Pour rappel, j’avais fait un masque avec des bandelettes de papier mâché et l’autre avec des bandes de plâtre.
Première constatation: la technique consistant à mettre une première couche de papier juste mouillé (même sous le plâtre) sur le masque en plastique qui sert de modèle est efficace. Les deux masques se démoulent très facilement.Ils tiennent bien et semblent solides.
J’ai découpé les yeux. C’était beaucoup plus facile et précis dans le papier que dans le plâtre. Il faudrait utiliser un outil comme le “Dremel” pour les couper précisément, ce qui n’est pas encore fait. Il faudra aussi percer les narines.
On a donc déjà 1-0 pour le papier mâché contre le plâtre.
2ème épreuve: le poids
Alors là, les photos parlent d’elles-même, 17 grammes pour le papier, 35 grammes pour le plâtre ! Nous arrivons donc à 2-0 pour le papier
Tout autour des masques, il faut découper ce qui dépasse du masque pour que ça soit joli et régulier. De nouveau, le travail est beaucoup plus facile avec le papier 3-0 !
Mes masques ont une surface bien irrégulière, je me souvenais avoir lu il y a déjà longtemps des articles d’Olia et Klod sur la fabrication des masques et dans mon souvenir, ils mettaient une sous-couche, ponçaient, sous-couchaient à nouveau puis peignait et tout était nickel…
Je me mets donc à sous-coucher, puis je passe une couche de mon vernis épais qui jaunissait en me disant que ça imperméabilisera avant la couche de peinture et que ça remplira peut-être les irrégularités. Mais le résultat était encore pire qu’avant. Le ponçage était difficile et limité par l’épaisseur des masques. C’est là que j’ai tout mis de côté en me disant que j’étais vraiment pas douée et qu’il fallait oublier les masques faits maison !
Pendant mes vacances, cet échec me turlupinait encore. Comment font les autres pour avoir une surface lisse? J’ai donc décidé de relire les articles d’Olia et Klod et j’ai enfin compris ! La sous-couche n’était pas une sous-couche de peinture, mais un enduit de lissage qu’on utilise pour boucher les trous des murs ! C’est cette masse qui permet d’égaliser la surface et qui se ponce très facilement puisqu’elle contient beaucoup de plâtre. Merci à Olia et Klod d’avoir fait ces articles si clairs et précis ! La prochaine fois je relirai mes sources avant de me lancer dans des grands travaux ! J’ai aussi noté que pour des masques, il est déconseillé d’utiliser du papier jounal à cause du plomb qu’il y a dans l’encre. Je chercherai une autre solution, j’ai déjà des idées…
J’ai également vu qu’une fois les bords découpés, il faudrait mettre une bandelette de papier mâché à califourchon sur le bord pour qu’il soit joli et régulier. Mais j’ai oublié de le faire avant de mettre l’enduit. J’y penserai la prochaine fois ! Ces masques resteront de toute façon des masques brouillons pour les essais.
Une fois rentrée de vacances, je me suis donc précipitée dans un magasin de brico pour acheter de l’enduit de lissage et des spatules.
J’ai passé une première couche que j’ai laissé sécher et j’ai pu poncer de manière très efficace, la surface devient effectivement toute lisse, je n’avais pas d’appareil photo avec moi avant de mettre la 2ème couche d’enduit pour cacher les dernières imperfections:
Les masques ont un surplus de masse là où il y avait encore des trous. Les yeux ont changé de forme pour que les contours puissent être poncés proprement et reprendre leur forme initiale. Ils sont en train de sécher pour que je puisse les poncer pour la 2ème fois, et j’ai bon espoir que le résultat soit satisfaisant cette fois… Suite au prochain épisode !
Ah là là, je me souviens que mes essais n’avaient pas été très concluants ! je vois que tu es en bonne voie 😉
oui, je viens justement, en faisant une recherche sur internet de tomber sur tes essais 😉
Ah ! mdr 😉