Timing tenu!
Le dernier mercredi d’atelier a été plutôt détendu! Nous avons commencé par faire une liste du matériel de chacun à ne pas oublier pour Venise. Nous avons choisi les horaires de nos trains, même si on doit attendre presque deux semaines pour que les réservations soient ouvertes…
Nous avons coupé encore quelques fils qui dépassaient ici ou là et nous avons changé le système de fixation de Coco le perroquet de Christian. Il avait un élastique noir assez moche et qui se serait probablement détendu au fil des jours. Nous avons utilisé du wonderflex pour fixer des imperdables sous les pattes et consolidé le tout par une bande par dessus les pattes. Nous avons peint la base en bordeaux comme la veste et avons repassé les pattes en noir. Une fois le wonderflex refroidi et durci, la fixation est bien solide, ça devrait tenir comme il faut…
Nous nous sommes ensuite dit que le froid qui régnait dehors, avec la bise, était une bonne occasion de voir si nos tenues sont assez chaudes pour l’hiver. Nous avons fait la totale en commençant par nous maquiller:
Manon qui passait par là a immortalisé la suite de notre préparation…
Catastrophe pour moi, je n’ai pas beaucoup fait d’essayages car en général je suis toute seule quand je m’occupe de ma tenue… En l’enfilant, nous constatons que la jupe est beaucoup trop large. La veste a un défaut sur une des épaules car la doublure intérieure est trop tendue et a rétréci le tissu extérieur qui ne tombe pas bien. Les pressions sont fixées au mauvais endroit sur le gilet et mon nœud tombe mal et n’est pas au milieu… Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !
Christine de son côté, constate qu’on a oublié de coudre la guipure de sa jupe !
Par contre, bonne nouvelle, nous sommes au chaud malgré la bise…
Nous prenons donc notre courage à deux mains et réglons les petits problèmes qui persistent… Deux heures après c’est fait, pas le choix, on avait dit qu’on finissait aujourd’hui !
La guipure de Christine est cousue:
J’ai enlevé 7 cm à la taille de ma jupe à l’arrière, sous le nœud du côté gauche seulement de manière à ce qu’il soit mieux centré. J’ai refait quelques points pour qu’il soit bien maintenu. J’ai découpé la doublure de l’épaule pour décoincer le tissu extérieur, puis j’ai rajouté des épaulettes pour que le tombé soit correct. J’ai déplacé les pressions sur le gilet pour que la veste soit mieux placée sur les épaules… Tout va bien !
Il restera une petite chose à faire: customiser les housses de Natel dès qu’on les recevra. Cependant, comme cette idée a été rajoutée il y a seulement deux semaines au programme, elle ne faisait pas partie des choses qu’on avait décidé de finir aujourd’hui ! Dans deux semaines et demie, on emballe tout comme si on partait et on va faire les photos à Préverenges, au bord du lac. Ce sera une bonne répétition générale !
En attendant, je vais essayer, dans le prochain article, de compter le temps passé pour tout réaliser. Mélanie m’avait dit quelques semaines après le début que j’aurais dû tout mesurer (longueurs de tissus, de fils, de dentelles etc…. ) et décompter le temps. C’était une excellente idée, mais malheureusement il était déjà trop tard pour être précis et j’ai renoncé. Par contre, la prochaine fois, je le ferai, ce sera d’autant plus facile que nous avons maintenant le blog !
Ouf !!! les délais sont respectés, l’honneur est sauf 😉
Pour mon costume de 2011 je faisais tous les essayages toute seule ! et je me dis souvent que ce serait sympa de concevoir mon costume de façon à pouvoir l’enfiler et l’enlever seule sans difficulté (c’est un défi ! j’aime les défis…)
Pour ce qui concerne les comptages en tout genre, j’ai pour ma part commencé un article que je garde en brouillon où je comptabilise les dépenses…. et peut-être qu’un comptage des quantités de matière première et du temps passé peut être rigolo aussi au final, car on nous pose souvent la question !
Oui, ma fille m’a dit, tu devrais TOUT compter, je vais donc tout compter la prochaine fois ! C’est vrai que l’autre jour on nous demandait ce que ça nous avait coûté et j’avais vraiment de la peine à dire… Quand on aime on ne compte pas…
Et puis j’ai remarqué qu’il y a des choses qu’on achète mais qu’on n’utilise pas forcément au final, alors il faut vraiment se pencher sur des calculs d’apothicaire !! Mais finalement, si on arrivait à calculer le prix des matières premières et à donner une valeur au temps de travail, on connaîtrait la “valeur marchande” du costume ! mais bon, ça n’a pas de prix 😉